Acte II - Octobre 2013
Nous sommes mi-octobre. Elle part faire des courses, ses précieuses clés à la main (elle a retenu la leçon). Lorsqu’elle revient, elle n'arrive pas à ouvrir la porte. Elle réalise alors que le problème, aujourd’hui, est qu’elle a, non pas un, mais deux trousseaux de clés : l’un dans sa main et l’autre… dans la serrure de l’autre côté de la porte. Elle encore une fois locked out !
Et les mêmes déménageurs qui étaient là en juin sont encore dans la rue ! Si, si, c’est vrai. Ils terminent la deuxième phase d’un déménagement administratif très important. Elle leur fournit ainsi l’histoire drôle de la journée. Mais heureusement, par rapport à la fois précédente, sa situation est nettement plus favorable : elle est habillée, a une voiture à disposition et un téléphone.
Après avoir retourné le problème dans tous les sens elle décide de casser un carreau. Mais les fenêtres accessibles, non munies de barreaux, donnent dans une cour intérieure vérrouillée, et appartenant à son propriétaire. Sa batterie de téléphone est presque à plat mais elle arrive à joindre celui-ci afin de pouvoir y accéder.
Et elle découvre qu'il est plus difficile qu'il n'y parait de casser un carreau délibérément. Elevée dans le respect des objets, cette dégradation volontaire et déterminée est totalement étrangère à son comportement habituel. Alors elle n'ose pas y aller franchement. Les coups sont d'abord timides puis se font plus énergiques : coups de coude, un bras enroulé dans le manteau, coups de sécateur (on prend ce qu'on trouve !) mais rien n’y fait. Finalement, des coups rageurs et de plus en plus exaspérés donnés avec un parapluie à bout ferré viennent à bout de la situation qui tourne au ridicule. Le verre vole. Elle se hisse sur la fenêtre. Elle s’enfonce un éclat de verre dans la main en grimpant, mais ouf ! Elle est enfin chez elle. Son propriétaire, un adorable vieux monsieur, lui propose de s'occuper lui-même de faire remplacer le carreau.
Mari chéri ? Oh, il n'en a rien su. Le soir elle lui cache le pansement sur la main et il ne voit pas le carton qui fait office de carreau. Jusqu'à aujourd'hui il ne sait rien de tout cela. Il le découvrira en lisant ces lignes. Mais elle est bien tranquille, cela le fera plutôt rire... juste après le traditionnel « Non, mais c'est pas vrai ! ».
Ah, ah !
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je t'imagine trop bien!!! et c'est marrant mais ça m'étonne pas trop!!! Vivement N°3!!!!! :p
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RépondreSupprimerIl n'y aura pas d'acte III. On passe direct à l'épilogue !