Lyon, parc de la Tête d’or.
Ils sont assis tous les deux à une table. Elle, rose et blonde, fine et gracieuse dans une jolie robe d’été. Lui, cheveux grisonnants, élégant et raffiné, rasé de près et de frais. Indifférents au monde qui les entoure, leurs yeux se cherchent et les visages se tendent l’un vers l’autre. Il lui saisit la main et l’embrasse. Elle parle peu et l’écoute. Les jambes se frôlent. On sent chez eux l'hésitation mais aussi l’impatience des nouveaux couples dont l’avenir est incertain. On imagine qu’il cherche encore à la séduire et qu’elle va se rendre. La clientèle du restaurant est un peu âgée. L'esprit vagabonde. Est-ce un nouvel amour qui est en train de naître sous ses yeux ? Ou ont-ils choisi le calme du lieu pour cacher des amours illégitimes ? Mais la femme a froid et ils changent de table pour aller au soleil. Celle qui les observe les perd de vue. Son addition arrive. En quittant le restaurant, elle passe devant leur table. Elle les abandonne en train de boire du rosé tout givré.
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RépondreSupprimerarghhhh j'aime pas les films où il faut s'imaginer la fin! t'as pu d'encre à ton stylo???!!! entous cas Victor s'imagine de drôles de choses.......
RépondreSupprimerCa dégénère rapidement ce blog, déjà des articles un peu .... hum-hum mon éducation ne m'autorise pas à en dire plus :)
RépondreSupprimerPar de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées ?
(Tartuffe, acte III, sc 2)
RépondreSupprimerla suite la suite!!!!!!!!!!!!!!!
RépondreSupprimer...il faut l'imaginer, tout est possible !