Comme le renard de l'histoire, ma ville a besoin d'être apprivoisée. Sa banlieue ressemble à toutes les banlieues, avec ses grandes enseignes, ses immeubles et ses voies rapides. Pour avoir une chance de la connaître, il vous faut vous arrêter, pénétrer dans la boucle du Doubs qui renferme son cœur, et aller le nez au vent, à pied ou à vélo. Là, seulement, vous aurez une chance de découvrir l’âme de ma ville.
Car ma ville ne se donne pas à n'importe qui, mais elle vous aimera si vous l’aimez. Vous serez séduit par sa douce pierre bicolore ivoire et bleutée. Vous admirerez ses hôtels particuliers des siècles passés, ses cours intérieures cachées, ses escaliers à cage ouverte. Vous découvrirez tout d’un coup, au détour d’une rue, un fronton ou une inscription, des détails qui vous charmeront. Des petits plus gratuits, telle cette charmante et romantique tourelle du bel hôtel Chassignet, du XVIe siècle, qui vous ravira. Ce sera une douceur en passant, comme un chocolat exquis qui fond dans la bouche ou encore un baiser évanescent reçu au clair de lune.
Vous continuerez au hasard et vos pas vous amèneront peut-être place de la Révolution, austère et minérale dans son classicisme sévère. Et si c'est un jour de beau temps, vous aurez peut être la chance d'entendre le champ d'un violon qui s'échappe des fenêtres du conservatoire. La raideur du lieu s'envolera et ce sera alors un moment de pur bonheur.
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RépondreSupprimerBon ça reste la province quand même.....
....je blaaaaaaague !